Les droits de l’enfant ne peuvent pas s’effacer au seul motif qu’il est un enfant «migrant» ou que ses parents sont des personnes migrantes. Or des milliers d’enfants sont niés dans leurs droits uniquement parce qu’on veut alléger les budgets des départements en charge de l’Aide Sociale à l’Enfance. Résultat : des enfants vivent dans la rue, le 115 refusant de les prendre en charge quand l’administration les déclare majeurs. Ils n’ont plus que le secours éventuel des associations et des particuliers.
l’intérêt des enfants est prioritaire avec La Cimade nous interpellons le président de la République et les parlementaires pour que la France cesse la pratique traumatisante qu’est l’enfermement en rétention des enfants. Suite à notre mobilisation, un groupe parlementaire travaille sur ce sujet. Notre demande est claire : l’interdiction définitive de l’enfermement des enfants. Des contentieux sont actuellement engagées devant les tribunaux administratifs et la Cour européenne des droits de l’Homme pour la protection, l’hébergement et la scolarisation de ces jeunes.
La Convention internationale des droits de l’enfant fête ses 30 ans cette année (20 nov 1989)
Voilà pourquoi nous continuons toujours à crier en silence, avec notre Cercle de silence et de Résistance mensuel devant les mazamétain.e.s pour que l’État français, le gouvernement français respecte les engagements qu’il a pris, et notamment celui de ne pas enfermer dans des Centres de Rétention des enfants et des nourrissons.
Si vous le pouvez, rendez-vous à 18h15 au CCFD-Terre Solidaire, 17 rue du Moulin, pour aider à porter les pancartes.
Après 11 ans de présence mensuelle place Royale, le petit noyau de participants réguliers s’essouffle et atteint un seuil critique pour maintenir le cercle, à savoir moins de dix personnes. Nous sommes convaincus de la pertinence de la démarche qui permet d’informer, interpeller, conscientiser les passants. Si vous souhaitez que cette démarche non-violente d’interpellation continue, alors venez le manifester !
Ce cercle sera suivi à 19h30 d’un temps d’échange, et de partage de repas.
Avec les personnes qui seront présentes (amenez votre repas), nous déciderons donc de la suite à donner à cette action :
Soit nous dire « »au revoir »
Soit Continuer les cercles mensuels si un nombre suffisant de personnes s’y engagent.
Soit envisager une autre forme d’action, plus ponctuelle, associée à d’autres événements….
Pour le comité de pilotage du cercle de silence de Nantes Christine ECAULT